• L'enfant regardait les anges

    Se poser sur son épaule, près de sa tête sans pensées. 

    Sans plus de pensées, sa tête, fut alors emplie de Dieu. 

    Sa tête était vide à l'image de Dieu : un ciel vide ou plein de l'absence discrète du Père, de sa vérité sourde. 

    L'enfant regardait les anges accourir vers lui 

    Pour lui donner une présence, un réconfort, une maison, pour lui certifier son nom. 


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  • Facebook c'est se vendre. C'est du commerce à l'état pur. Je ne vendrai jamais le nom du Seigneur. Je quitte facebook pour de bon. Comme l'écriture, tout écrivain devrait s'écarter du monde tant qu'il écrit. En être éloigné par la pensée, s'il vit dans un univers citadin plein de coups de klaxon. Les klaxon n'empêchent pas d'être séparé du tout-venant. Les klaxon deviennent ce que l'écrivain en dit. Il ne faut pas vendre le nom du Seigneur, il faut s'éloigner vivement de ce qui empêche l'Ecriture d'être. Des regards, pour mieux écrire. On ne regarde pas un écrivain. Un écrivain n'est pas regardé quand il écrit. Il écrit dans sa chair. Il écrit dans son ombre. Il écrit à l'ombre de lui-même dans sa parole de voyant et d'être qui voit le monde comme il EST, comme il tourne, sous ses yeux d'homme croyant - croyant au moins aux vertus de l'écriture solitaire, presque un exercice de méditation.

    Car écrire ce n'est pas se vendre. C'est donner. Rendre au monde sa lumière. Donner à lire des pages d'écriture écrites à même la feuille. Ecrire c'est donner tout son temps à la vie-même. Ecrire c'est vivre intensément. Ce n'est rien cacher, rien vendre. Voilà ce que je pense de l'écriture, une chose qui ne s'écarte pas du monde, qui compose avec lui, qui ne s'écarte pas du monde essentiel.   


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  • Petit-Poucet sème le sexe comme des cailloux, il erre.

    Il retrouvera son chemin dans les ronces

    Car le sexe ce sont des cailloux invisibles

    Faits pour que Jésus nous garde près de lui dans la

    matière du sexe, faits pour que nous les semions

    et que nous nous perdions au retour

    Incertains, repus, bizarres et mal lunés,

    Petit-Poucet sème le sexe pour mieux se perdre en trajet

    Désirs mal contenus qui doivent à la matière

    Les sursauts, la liberté d'inventer, de se perdre aussi et

    de chanter dans le ventre de la Terre, de se rattraper,

    de crier ses peines et d'oublier son âme! 


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  • A travers les beaux rubans du rien,

    Tu aperçois le jour qui pointe

    Ce jour-là de ta communion avec Dieu

    Et le Ciel. 

    Tu sais que tes épreuves prendront fin

    Quand tout Dieu t'envahira.

    Quand la clé de Jésus aura tourné dans la serrure

    De ton âme. 

    Les beaux rubans tournent dans le néant

    Comme au cirque ou comme les gymnastes qui les font tournoyer

    Lorsqu'ils se transforment en toupies

    Tu les vois bouger, spectacle auquel tu voudrais participer

    Mais ne sont-ce pas que des acrobates

    Laisse-les être

    Sois toi sous les yeux du Seigneur

    Qui t'incorpore dans la vie

    Lui qui est au Ciel et lit les livres des âmes seules avec elles-mêmes

    Malgré l'amour qui éclatera là-haut

    Comme les ailes de milliers de colombes. 


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